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Vérité

2009 mai 9
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Posted by florent

“Quand il est question de gens qui ne nous concernent que de loin, il nous suffit de savoir quels sont leurs buts pour les approuver ou les rejeter en totalité. Quand à ceux qui nous sont plus proches, nous les jugeons d’après les moyens qu’ils emploient pour parvenir à leurs fins, souvent nous désapprouvons leurs objectifs, mais nous les aimons en raison des moyens qu’ils emploient et du type de vouloir qui est le leur. Or les systèmes philosophiques ne sont tout à fait vrais que pour ceux qui les ont fondés : les philosophes ultérieurs n’y voient tous habituellement qu’une seule et monumentale erreur ; les esprits les plus faibles une somme d’erreurs et de vérités.”

Friedrich Nietzsche, La Philosophie à l’époque tragique des Grecs

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  1. Anonyme permalien
    mai 9, 2009

    deux phrases de Leibniz pour Ed qui semble haïr l’idée de Dieu :


    « Il faut tenir pour assuré que tous ceux auxquels ne plaît pas le gouvernement de notre globe, auxquels il semble que Dieu aurait pu mieux faire certaines choses, et ceux aussi qui prennent argument du désordre des choses qu’ils imaginent en faveur de l’athéisme, sont des haïsseurs de Dieu ; d’où il est clair encore que la haine contre Dieu convient aux athées ; car quoi que ce soit qu’ils croient ou disent pourvu que la nature et l’état des choses leur déplaisent, par là même ils haïssent Dieu, bien qu’ils n’appellent pas Dieu ce qu’ils haïssent » (Confessio Philosophi (1672-1673), traduction française de Yvon Belaval, Vrin, Paris, 1970, p. 90).

    « Il haït donc Dieu celui qui veut autres la nature, les choses, le monde, le présent, il souhaite un monde autre qu’il n’est. Qui meurt mécontent, meurt haïssable de Dieu » (ibid., p. 93).

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